Patrimoine

Nos églises:

Église de St Romain:



Eglise de type Roman.
L'abside, l'absidiole et le clocher sont d'origine,   sans que l'on puisse les dater (XIIème?).   D'importants travaux de restauration ont été réalisés en 1996/97.








Église St Martin des Rosiers:                        



Cette église a été reconstruite
au XIXème siècle.
Quelques traces de l'édifice primitif d
emeurent sur les façades.
A l’intérieur un vitrail moderne de 60m2 signé Franco Borga, sépare la nef de l'ancien chœur dont le toit s'est effondré en 1977.












Église de St Philibert:




Église romane construite au XIème siècle par des moines de l'ordre de St Philibert venus d
e l'Abbaye de Tournus. Desservie par eux jusqu'au XIIIème siècle de nombreux pèlerinages y ont lieu jusqu'en 1562. Détruite en partie pendant les guerres de religion et reconstruite au XVIIème siècle elle a été une des paroisses du comté d'Albon







La Tour d'Albon

Albon, une histoire prestigieuse.



A l'origine, ALBON est un grand domaine gallo-romain. Les traces d'une basilique ont été découvertes par hasard vers 1875.
En 517, le concile d'EPAONE, (c'est le nom d'Albon à cette époque) à la demande d'Avit, évêque de Vienne, réunit l'ensemble des évêques du royaume de burgonde.
"une puissante famille dont l'origine reste obscure, les Guigues, apparait au Xème siècle et devient la souche des comtes d'Albon. C'est au XIème siècle que Guigues 1er étend son pouvoir sur le sud de l'ancien comté de Viennois; ce fut la naissance du Dauphiné. Les comtes d'Albon ont ensuite accru progressivement leurs possessions en Grésivaudan puis vers Grenoble jusqu’au Briançonnais."



Le site de la Tour, un demi-millénaire d'occupation.

Son aménagement remonte au IXe ou XE siècle. Il a  démarré par le creusement d'un fossé de protection (à l'est) et l'édification de bâtiments de bois. ceux ci ont été remplacés au XIIe siècle par un ensemble monumental comprenant un palais et une chapelle de pierres.
Une motte castrale surmontée d'un donjon de pierres a complété le dispositif au début du XIIIe siècle."
tout le site s'est transformé en un bourg fortifié sur près de 2 ha. il fut occupé jusqu'au début du XVIème siècle puis abandonné au profit du village actuel. L'occupation de St Romain est attestée depuis le 6ème siècle.

Un programme de fouilles et un projet de mise en valeur et protection.

En 1994, un important chantier de fouilles archéologiques a été entrepris sur une douzaine d'années par le Centre universitaire d'Histoire et d’Archéologie Médiévale( Université' de Lyon) sous la direction de Jean Michel Poisson, maître de conférence à l'EHESS.
" Ce chantier a associé différents partenaires européens dont le ministère de la Région Wallonne( Belgique) d'histoire de l'Université de Dublin (Irlande). Des étudiants et des jeunes chercheurs en archéologie de huit pays différents ont participé chaque année aux campagnes de fouilles."
des reste importants d'une chapelle et d’une aula (salle de réunion) avec des dépendances et des silos d'entreposage de grain, ont notamment été mis à jour au pied de la motte castrale.La richesse de son histoire, son emplacement, ses vestiges confèrent à ce site un intérêt emblématique pour tout le Nord Drôme. La nécessité de préserver les résultats des fouilles et l'opportunité de mettre en valeur tout ce site de la Tour d'Albon, ont conduit les collectivités territoriales à mettre sur pied un projet d'envergure alliant les contraintes de mise en sécurité et présentation publique dans le respect de l'environnement.

Projet de conservation et valorisation du site de la Tour.

Ce projet porté par la communauté  de communes Rhône-Valloire comporte 2 étapes:
  • Sécurisation et sauvegardes des fouilles
  • Valorisation: chemins et mise en lumière.

Une passerelle surplombant les fouilles permettra un cheminement didactique le long des vestiges archéologiques. une mise en scène nocturne la rendra visible depuis l'autoroute grâce à une installation photovoltaïque.

Ouverture
Accès libre toute l'année. Visites guidées payantes pour groupes sur demande.

Albon fait son entrée dans les manuels d'histoire